• yaoi

    Car voyez-vous, cet article est en cours depuis fin Septembre dernier. Faute de temps, je ne l'ai pas repris... jusqu'à aujourd'hui. Beaucoup de choses se sont passées durant cette année, qui font que je me réapproprie autrement cette passion de la lecture et de l'écriture, et que je la partage avec vous.

    Chroniquer n'est pas vanité. On ne décide pas de donner son avis sur des ouvrages littéraires sur un coup de tête, parce que l'envie nous en prend, parce que l'on estime devoir notre opinion au reste du monde ou que l'on veut bêtement faire comme d'autres. J'avais recommencé à lire assidûment une année entière, comme depuis toute jeune et avant ma première grossesse, avant de penser à en discuter avec d'autres lecteurs... qui furent d'abord les aimables bibliothécaires de la Médiathèque de Bar-sur-Aube, et les sympathiques auteures autoéditées Virginie Zurbuchen, Céline Etcheberry et Charlie Audern. Ces discussions élargirent de nouveau mon esprit sur les circonstances et les raisons de création des oeuvres littéraires, qui ne se contentent pas d'émettre des idées et d'extérioriser des fantasmes, mais sont véritablement les témoins et les révélateurs de nos époques humaines. La plus fantaisiste et singulière des fictions peut trahir les absurdités, les manques et les actualités de notre réalité, et ouvrir sans prétention polémiste de fond des débats à leurs propos ; tout cela, sans pour autant négliger sa vocation de divertissement et de dépaysement, qui détendent et optimisent l'attention comme une méthode pédagogique impliquant les élèves d'une classe à l'école.

    Lorsque l'on tient un Blog personnel, cela devient naturel de vouloir y inscrire ses expériences et ses points de vue ; d'autant plus si l'on met un soin particulier à les formuler, à les illustrer et à les mettre en page. Cela se rapproche beaucoup des expositions historiques ou artistiques méticuleusement organisées dans des salles même modestes, mises en scène par un parcours chronologique ou visuel jalonné d'objets contemporains ou explicatifs sous un éclairage optimal, qui s'achève devant un Livre d'Or qui n'attend que les appréciations, les suggestions et les remarques de ceux qui l'ont suivi pour soutenir les efforts de ceux qui l'ont préparé. La satisfaction d'avoir réussi sa conception est sublimée par l'intérêt comblé chez les amateurs, voire éveillé chez des profanes ; mais elle naît d'abord du désir de partage et de l'intérêt réel. Chaque article édité acquiert certes une sorte de légitimité publique par la reconnaissance de ceux qui s'y penchent ou en tirent un commentaire, mais conserve et représente déjà par lui-même l'expression comme l'intention de son concepteur.

    J'ai rédigé mes premières chroniques sur les romans Harem, de Charlie Audern et Les Mots d'Eden, de Céline Etcheberry sans y penser en tant que telles, bien avant que Psyche Tremens ne traite officiellement de littérature. Il me fallait simplement mettre en avant et en valeur ces créations que j'avais eu l'occasion de découvrir, par lesquelles les auteures transmettent leurs mots et leurs imaginations, exposent leurs personnages et leurs émotions ; en discuter, confirmer mes impressions et compléter mes informations auprès d'elles furent des moments de complicité et de sensibilité comme j'en avais rarement connu. L'écho de cette passion se révéla plus spécifique avec Virginie Zurbuchen à propos de sa saga L'Ecrin des Songes, au point de m'imposer encore aujourd'hui une appréhension respectueuse lors de la rédaction des articles la concernant, malgré notre amitié sincère et simple, depuis trois ans que je possède ses tomes.

    Si je dois m'avouer un des sept péchés capitaux, il s'agira de la gourmandise ; celle des fromages forts et des desserts au citron, mais également des livres reliés et numériques. A peine la lecture d'une oeuvre achevée, suis-je en quête d'une autre à commencer ; d'une appréciation rendue publique, j'ai voulu en écrire d'autres. L'autoédition suscitait la curiosité de mon esprit non-conformiste - notamment, vis-à-vis des tendances commerciales, politiques, voire bien-pensantes de systèmes établis - au même titre que la musique indépendante, et Christelle Verhoest y répondit. Son assurance à placer entre mes mains ses romans Blanc comme Cygne, Nos Silences et Beautiful comme sa patience à échanger des idées avec moi m'ont rendu son amitié précieuse et fait considérer bien des choses, dans le genre littéraire M/M comme sur la société actuelle, avec davantage de maturité et de recul.

    Ma vocation et ma crédibilité en tant que chroniqueuse vis-à-vis de moi-même se sont trouvées confortées auprès de ces auteures qui ont marqué mes débuts, puis auprès d'autres qui m'ont accordé à leur tour leur confiance et leurs romans : Mathias P. Sagan avec L'Ironie d'un SortKailyn Mei avec Le Roi des Tréfonds et Kyo VR avec Remember Me. Je me suis sentie plus sûre de moi, de mes impressions et de mes interprétations, me convainquant des données acquises au fil de mes recherches à propos des thèmes abordés - techniques, spécifiques ou controversés - dans les ouvrages, à propos des cultures d'origine - dont les approches peuvent différer du point de vue occidental - des auteurs ; à propos des éditions et des adaptations des oeuvres comme de leurs réceptions et de leurs impacts sur les sociétés... Je suis pourtant encore loin de pouvoir en appréhender toute la dimension artistique et évocatrice. "Tant mieux", me répondrait alors l'un de mes professeurs au lycée ; car les oeuvres littéraires n'ont pas à être comprises jusqu'au moindre mot et entre les lignes, dissequées comme une grenouille pour un cours de biologie ou schématisées comme un moteur d'automobile. S'il n'est pas inutile de comprendre leur raison d'être et d'en percevoir la rhétorique, il ne faut jamais en oublier la poésie, l'essence et le plaisir de la lecture, qui ouvrent les esprits comme les coeurs sur le monde et soufflent des idées nouvelles pour l'avenir. Nous ne sommes ainsi plus les mêmes de la première à la dernière page d'un livre.

    Une année s'est écoulée. Je n'ai certes édité que seize chroniques, mais je suis fière de m'être accrochée à ce statut et sûre de mes propres appréciations. Chacune d'elle s'est accompagnée d'échanges agréables, de débuts amicaux, de découvertes passionnantes et de confidences imprévues... mais au moment de rédiger pour la première fois ce bilan annuel, le dernier trimestre 2015 m'a surprise de manières auxquelles je ne m'attendais pas. Je me suis rapprochée d'autres chroniqueurs et de sites littéraires, puis passionnée pour des éditeurs spécialisés : les analyses différentes de Thalyssa et de Virginie Neufville, les compléments ludiques de La Bibliothèque de Glow et des Editions Jentayu, les attentions rigoureuses des Editions Philippe Picquier et de STEditions ont appuyé et influencé, pour certains sans le savoir, les perspectives d'avenir de la chroniqueuse que je suis et que je souhaite devenir. Quelques semaines auparavant, je n'aurais pas imaginé participer à la conception de la seconde édition du Magazine de L'Annuaire du Yaoi, ni être moi-même sollicitée par Jeremy Henry pour une chronique sur son premier roman L'Ombre Dansante du Dragon, et encore moins... quelque chose que je ne peux pas encore vous révéler !

    Que dirais-je de 2015 ¾ à 2016 ¾ ? Je n'en sais strictement rien ; mais cela m'est bien égal. Car à défaut de pouvoir l'anticiper, j'espère bien en profiter pleinement, avec vous...

    Je vous remercie, tous cités ci-dessus comme tous ceux qui ont croisé mon chemin de chroniqueuse littéraire novice, de m'avoir accompagnée jusqu'ici.

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  • manga

    Parce qu'il n'y a pas que des chroniques pour parler de livres !

    Voici exactement un an et un mois que je fais mes analyses et que je publie mes impressions de lecture à mon rythme... et j'avoue que vos commentaires me manquent en réponse à mes avis. Non pas que je souhaite absolument faire du chiffre en visites et en messages, ni prétendre à une certaine popularité, voire crédibilité parmi les autres blogs littéraires ou auprès des maisons d'édition ; mais je serais vraiment fière et exaltée de recevoir votre opinion, sur les ouvrages exposés comme sur les articles eux-mêmes, et d'en discuter avec vous, d'y gagner en ouverture d'esprit et en culture. Cependant, je comprends que vous n'aimiez guère poster des commentaires, que vous ne sachiez quoi ajouter de plus, que vous n'en ayez tout simplement pas le temps ou l'envie ; moi-même, je ne peux pas dire que je sois la première à le faire, et pour les mêmes raisons...

    Je ne peux pas assurer un Service Presse constant avec des maisons d'édition ou avec des auteurs, et ma Pile à Lire évolue au gré des sorties qui m'intéressent personnellement, de mes achats soumis à une sélection plus rude encore, de mes trouvailles à la brocante et de mes emprunts à la bibliothèque municipale. Donc, pas de In My Mailbox en attente, de PAL hebdomadaire, ni de Défis Livresques ; mais je veux quand même dynamiser le rapport de Psyche Tremens avec ses visiteurs... que diriez-vous alors d'un Loto Littéraire ?

    Donnez-moi chaque Lundi en réponse au statut associé à ce projet sur la Page Facebook du Blog une lettre de l'alphabet pour le nom d'auteur, un nombre pour la page de l'ouvrage et un autre pour la ligne de cette page : la main innocente de l'un de mes enfants choisira l'une de vos propositions - on veillera à alterner les participants sélectionnés - et je vous inscrirai le lendemain les références du livre tiré de ma BIBliothèque privée ou de ma PAL, ainsi que le résultat dans cet article, qui sera permanent et qui affichera à la suite les citations, changeant seulement de numéro au fur et à mesure des éditions.

    Alors, qu'en pensez-vous ? Très bien, donc à vos grilles !

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    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 13.10.15 / A 42 17 > Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan :

    • "– (Je ne manque pas de compagnie car tu as beaucoup d'esclaves.) Chacun est intéressant."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 13.10.15 / L 55 5 > La Princesse des Glaces, de Camilla Läckberg :

    • "Tu n'es pas seule, Erika. (Je vais t'aider avec cette histoire, je te le promets.)"

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 19.10.15 / B 47 37 > Chroniques du Lindormyn - Le Vagabond du Grand Nord, de David Bilsborough :

    • "(Nibulus était un formidable adversaire, connu pour être devenu une fine lame.) Armé de pied en cap, lorsqu'il brandissait sa Grande Epée, rares étaient ceux qui lui résistaient."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 27.10.15 / H 33 12 > Un Café Maison, de Keigo Higashino :

    • "– Utsumi a raison. Il y a une tasse et deux soucoupes dans l'évier."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 03.11.15 / R 21 36 > Mission Iceberg, de James Rollins :

    • "Bien que le feu soit le danger principal à bord, personne n'était convaincu à 100 % que la carapace transparente puisse remplacer une double coque en titane et fibre de carbone, surtout quand il y avait autant de glace autour."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 10.11.15 / S 74 23 > Fleur de Neige, de Lisa See :

    • "Neige me dévisagea à nouveau, en essayant d'évaluer mon degré d'intrépidité - encore modeste à l'époque, il faut bien l'avouer."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 24.11.15 / N 72 13 > Tu seras notre Enfant, de Charity Norman :

    • "– Je te porterais sur mon dos pour avancer, comme une carapace de Tortue Ninja. Nous aurions l'air un peu bête."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 01.12.15 / A 13 35 > Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan :

    • "(Jaad le regarde et sourit.) – Je t'écoute."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 08.12.15 / D 18 54 > La Reine des Rêves, de Chitra Banerjee Divakaruni :

    • "Ma mère, cachottière, têtue, fantasque, était incapable de se souvenir d'un air. (C'était à elle que je voulais ressembler.)"

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 15.12.15 / C 34 13 > Les Runes de Feu, de Cyril Carau :

    • "– Je comprends et j'approuve entièrement, répond le fonctionnaire."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 22.12.15 / E 18 50 > Les Mots d'Eden : Vers Toi, de Céline Etcheberry :

    • "Je savais qu'elle en avait envie pourtant, et ce soir-là lorsqu'elle glissa sa main dans mon jean entrouvert, je ne la repoussai pas."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 22.12.15 / I 11 11 > La Mémoire du Sang, de Greg Iles :

    • "La vérité est fluide. La vérité est vivante. Connaître la vérité exige de la compréhension, l'art humain le plus difficile."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 22.12.15 / M 24 56 > Love & Pop, de Ryu Murakami :

    • "C'est pour consommer sur place ? Oui ? Je vous remercie."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 22.12.15 / O 10 20 > 1984, de George Orwell :

    • "Actuellement, d'ailleurs, le courant électrique était coupé dans la journée. C'était une des mesures d'économie prises en vue de la Semaine de la Haine."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 29.12.15 / L 03 06 > Japantown, de Barry Lancet :

    • "– Je ferai avec. (– J'espère que tu continueras longtemps à raisonner comme ça.)"

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 05.01.16 / H 19 07 > Dragon Rouge, de Thomas Harris :

    • "Par une fenêtre de derrière, il put voir les meubles se découper en ombres chinoises à l'intérieur de la maison."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 13.01.16 / G 16 26 > Le Passager, de Jean-Christophe Grangé :

    • "– Vous voulez bien me suivre ? (Il ne bougea pas.)"

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 13.01.16 / R 48 24 > Emily the Strange - Les Jours Perdus, de Rob Reger :

    • "Je faisais semblant d'être super occupée à prendre des notes, à examiner mes pompes ou n'importe quoi qui me fournisse des indices sur mon identité, mais je surveillais la zone du zinc..."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 19.01.16 / T 236 11 > L'Ombre des Chats, d'Arni Thorarinsson :

    • "– Je veux que tu te prépares à prendre le relais à la rédaction."

    Harem, de Charlie Audern et Kaelig Lan 26.01.16 / B 18 28 > Dernier Battement de Cil, de Mark Billingham :

    • "Le souvenir de sa douleur après son opération d'une hernie, six mois plus tôt, était encore atrocement vivace."
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  • tea

    Qu'y a-t-il de mieux qu'une tasse de thé chaud pour accompagner la lecture d'un bon livre ?

    Psyché a recentré plus d'une fois ses thèmes et sa mise en page depuis sa création en 2009 à la naissance de mon fils cadet, gagnant en maturité et en personnalité pour s'élargir du partage de citations philosophiques et de créations graphiques à celui de mes propres textes et de mes états d'âmes. Les enfants maintenant plus autonomes et mon aînée en plein apprentissage de la lecture, j'ai renoué il y a quelques mois avec ma passion pour les livres que j'avais mise de côté pendant neuf ans... Comment ai-je pu m'en passer ?! Il ne me fallut guère plus de cette ancienne béatitude retrouvée pour me décider à partager cet attrait que j'avais jusqu'à oublié m'être aussi vital que de respirer sur mon Blog !

    Tout à mon rôle de mère, je suivais néanmoins un peu l'actualité quant à la littérature moderne et découvert, alors que le choix pour les écrivains amateurs de l'autoédition suscitait surtout désillusion, perplexité, voire mépris de la part des professionnels, quelques auteures dont les oeuvres généralement sous ce régime de publication ont su m'inspirer à leurs égards une admiration égale à celle d'écrivains plus populaires, en plus d'une sincère sympathie qui nuance nos échanges privés. Aujourd'hui dans le rôle de chroniqueuse passionnée, mais libre de ses choix de lecture - Services Presse compris - , je ne compte pas les mettre dans une catégorie à part et autre que celle de leurs genres littéraires : aussi les ouvrages de Virginie Zurbuchen, de Christelle Verhoest, de Céline Etcheberry et de Charlie Audern trouveront naturellement leurs places aux côtés de ceux de Jean-Christophe Grangé, de Camilla Läckberg, de Haruki Murakami et de Jean-Claude Czmara.

    En prime de mon humble avis personnel, vous aurez des explications sur les écrits, sur leur contexte d'écriture et de conception, sur leur raison et leur façon d'être du point de vue de l'auteur comme vis-à-vis des lecteurs... le mien compris, évidemment ! A défaut de m'en tenir à une mise en ligne de chroniques précise et régulière, je laisse à disposition des curieux dans le menu ci-contre à gauche ma PAL ou Pile à Lire d'ouvrages qu'il me reste encore à ouvrir et dont je vous ferai part prochainement. Ma Wishlist répertorie quant à elle les romans récents ou à la parution plus ancienne qui m'intéressent particulièrement, mais que je ne possède pas encore.

    Comme je ne sais pas lire sans tasse de thé, ni écrire sans musique, pourquoi ne pas vous en souffler la tendance au fil de mes lectures ? A l'image de la bannière du Blog, vous connaîtrez mon humeur littéraire générale du moment, soulignée par un titre musical que vous pourrez vous imaginer passant en boucle dans les écouteurs de mon baladeur. A ceci s'ajoutera donc une suggestion de boisson, celle dont j'agrémente ma lecture en cours selon l'ouvrage ; par exemple, le Café Américain convient parfaitement au cadre contemporain du Livre des Morts de Glenn Cooper, d'autant qu'il devient vite indispensable à l'agent Will Piper lors de ses recherches "scénaristiques". Rassurez-vous : je n'irai pas jusqu'à vous suggérer du sang synthétique en lisant La Communauté du Sud de Charlaine Harris, mais à l'approche de l'hiver, je saurai bien vous donner des idées de boissons pour vous réchauffer entre les lignes de votre livre de chevet... Peut-être aussi quelquefois de gourmandises plus consistantes, en prenant religieusement garde aux traces de doigts gras sur les pages !

    En cette énième période de changement et de choix à prendre, je gagne encore en confiance et en caractère pour tenir mes propres résolutions. Je vais reprendre mes pinceaux et mes toiles pour notamment préparer ma participation au Salon Graphique de Bar-sur-Aube de cette année, et réécrire en parallèle de mes chroniques littéraires, comme mes propres écrits qui méritent d'être développés ou remis en page. Je n'ai guère gagné en sagesse - loin de là - , mais Psyche Tremens s'est doté d'un nouveau nom qui complète parfaitement l'émoi actuel de ma conscience de frémissements ; non d'appréhension ou de doute, mais d'exaltation et de détermination.

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  • fantasy

    Je pourrai traverser d'innombrables et longues phases de manque d'inspiration ou de mauvaise humeur, que la passion de la lecture et de l'écriture me reviendra telle une seconde nature ; je n'avais qu'à subir ma récente déprime pour le réaliser.

    L'imagination vive, mais introvertie, j'ai très vite trouvé dans l'écriture le moyen d'extérioriser mes angoisses et mes violences d'adolescente trop bien élevée pour savoir libérer mes frustrations autrement qu'au moyen d'un crayon sur une feuille de papier, à travers des fictions plus ou moins courtes, souvent fantastiques, parfois horrifiques. Ce mode d'expression m'est devenu exutoire, naturel, indispensable, comme c'est encore le cas aujourd'hui, bien que la maturité et la maîtrise aient étoffé et élargi le style et les thèmes avec le temps.

    Les années ayant détourné mes mouvements destructeurs vers la création artistique, des entités et des personnages se sont attribués mes réflexions et mes désirs, mes peurs et mes vices, puis octroyés des traits et des couleurs, à la façon des paysages et des lieux fictifs dans lesquels ils évoluent. Précisés et exacerbés par mes expériences réelles ou fantasmées, comme par mes sentiments primitifs ou profonds, ils se complaisent de mes divers sens que je nourris d'informations et de suggestions, parfois jusqu'à la frustration ou l'indigestion... peut-être pour appuyer mes pensées, souligner mon existence, justifier ma présence... et se font les témoins, les dépositaires de mes atermoiements, de mes tourments, de mes goûts, susceptibles de les révéler à des lecteurs souhaitant les partager, les éprouver, voire les comprendre. Ils me deviennent chers, comme une partie de moi-même et me renvoient comme un miroir le fond de ma propre nature.

    MxM Bookmark

    Ainsi je participe au concours A vous d'écrire du site FantasyGate consistant à soumettre une nouvelle dans les genres littéraires Fantasy, Fantastique ou Science-fiction, de 3500 à 15000 mots et comprenant impérativement la phrase "753 ! Ils sont 753 !". Les écrits sont à déposer avant le 15 Juillet prochain ; le gagnant du concours recevra une récompense encore inconnue, et les meilleurs textes seront publiés dans un recueil lisible, gratuit et téléchargeable sur cette même page.

    J'ai également décidé de soumettre un manuscrit en réponse au tout premier appel à texte de la maison d'édition MxM Bookmark, avant l'échéance de Septembre. A cette occasion, j'ai tout simplement décidé de reprendre Each Uisge au Grelot et de réécrire cette nouvelle en version plus longue, d'au moins 45000 mots comme exigé... l'occasion de développer les personnages d'Emery et de Cyprien, et de porter plus loin leur intrigue et leurs personnalités.

    Et côté lecture, je ne suis pas en reste non plus : la maison d'édition Veiled Arrow attend juste les derniers réglages de sa mise en page pour sortir La Légende de Xaheya - Rédemption, le troisième et ultime tome de la seconde saison de L'Ecrin des Songes de Virginie Zurbuchen. Or, je n'attends que cette parution pour m'offrir la série complète, ainsi que La Guerre d'Exode qui a entamé cette saga M/M de genre Science-Fiction emblématique... d'ici à ce que je me laisse tenter par son prochain roman en cours d'écriture dans le style Steampunk, cette fois-ci !

    Les mots écrits par moi comme ceux écrits par d'autres, peuvent être poétiques, incisifs, humoristiques, grotesques, sensuels, simples... ils me sont bienfaisants comme une source dans un désert à laquelle je m'abreuve, exutoires comme une vallée dont je charge l'écho de mes cris, apaisant comme un paysage appelant la contemplation silencieuse ou comme une oeuvre d'art aux tons que je me reconnais...

    ... finalement, indispensables comme l'air que je respire, de l'inspiration à l'expiration auxquelles je suis malgré moi soumise.

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  • Fukkin Neko

    Psyché a trois ans, trois mois et neuf jours. D'un blog d'images avec quelques citations de philosophes, il s'est enrichi de références graphiques et musicales, et les petits contes sont devenus des chapitres de fictions originales.

    Peu confiante en moi depuis toujours, j'ai en parallèle cette volonté permanente de faire quelque chose de plus, encore, pour rendre service ou pour obliger mon caractère, qui rallonge inexorablement ma liste d'actions à réaliser ; je me retrouve alors avec un lot de paroles à honorer... et face à mon humble réalité, avec mes soucis et mes responsabilités comme tout un chacun, j'en viens à ne les tenir qu'au bout d'un moment trop long pour ma bonne foi.

    Je ne pense pas qu'on puisse pourtant me reconnaître une certaine maturité de ce côté-là, mais je ne suis pas du genre à me défaire de promesses que j'ai moi-même prononcé. Je compte bien les tenir... au pire, au bout d'un certain temps ; mais là aussi, je ne pense pas qu'on puisse me reconnaître beaucoup de sérieux ! Je ne puis que demander pardon pour ma bonne volonté sans rigueur, mes engagements peu rigoureux et mon altruisme inconscient, et affirmer en connaissance de cause qu'à vouloir en faire trop ou trop bien, on fait souvent mal, voire rien de bon !

    Au bout de vingt-neuf d'existence, dont trois ans sur le Net et en tant que mère modeste de deux jeunes enfants, on acquiert de l'expérience sur soi-même et sur les autres. Ainsi, sans rentrer dans les détails, je connais mes vrais amis réels comme virtuels, connaissances et partenaires sincères, par le respect au-delà des répliques ponctuées d'interjections type lol, par la simplicité derrière les profils de personnages d'animes à la mode, par l'échange d'avis et d'impressions, même divergentes, mais sans oppression. J'ai plus récemment rencontré des artistes et écrivains qui partagent mes intérêts et qui, en apprenant à les connaître peu à peu et en suivant leurs propres réalités, me redonnent cette envie de continuer à produire ce que j'aime, de ne jamais renoncer définitivement face au découragement ou au doute.

    Le Salon des Arts Graphiques 2012 à Bar-sur-Aube avec les autres membres de l'association des Artistes et Peintres du Pays Baralbin approche à grands pas. Après cette occasion en collaboration exceptionnelle avec l'association des Artistes Peignant avec la Bouche et les Pieds, je songe vraiment à me remettre au dessin et à l'écriture, d'autant que j'envisage de mettre très prochainement en ligne et d'illustrer moi-même mon roman de genre Fantasy dont je vous souffle quelques éléments via ma nouvelle Le Soupir du Guerrier sur Psyché ; le roman lui-même sera publié dans un blog exclusif créé sous mon pseudo d'auteure Furiae P. Colwen.

    J'aurai encore bien des occasions de m'affirmer, de douter, de me confirmer ou de me réorienter. J'espère en tirer le meilleur, que ce soit en conclusions ou en leçons. En attendant, Novembre s'en vient avec les dernières festivités de l'année, alors...

    ... changeons de temps, changeons d'heure ; mais pas d'humeur positive et créative !

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